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RILHAC-XAINTRIE
Anciennement appelé Reilhac, nom qui provenait sans doute d’une
forme primitive Religiacum, à savoir « lieu où vivent des religieux », ce
bourg, connu comme - ses hameaux de Polprat, de Soumeyrat et de Visis -
depuis l’an 500, a dû s’appeler ainsi parce que, dès les premiers temps
de la christianisation, il avait abrité une communauté de prêtres qui,
malgré bien des vicissitudes, parvint à survivre jusqu’à la révolution.
      Tournée vers l’Auvergne et ses vastes horizons, cette paroisse est,
de l’avis de Champeval, plus riche que ses voisines, car une coulée de
lave engendre des champs fertiles où l’on cultive le froment et de
grasses prairies où l’on élève de nombreux bovins. Fidèle à ses origines,
elle fut aussi, des siècles durant, une pépinière d’hommes d’église,
curés ou religieux.
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Polyptyque de Saint-Pierre-le-Vif de Sens (ou Charte dite de Clovis)
« In pago Lemovicino ecclesia est indominicata in villa Rialaco, Sancto Martino dicata coloni duo manent, Gaucelmus, Petrus ; solvunt annonam modios tres, vaccam unam in quintum annum, denarios octodecim.»
"Dans le Limousin, l'église située à Rilhac-Xaintrie et consacrée à Saint-Martin. Deux métayers  y demeurent : Gaucelme et Pierre ; ils paient trois muids sur leur récolte, une vache tous les quatre ans et dix-huit deniers.»