wpcfb8f7c7_0f.jpg
wp5999eb26_0f.jpg
L'ingénieur en chef JEAN RIPOCHE et JEAN- MATHIEU nous
donnent rendez- vous dans les jours suivants avec faux sécateurs ,
faucilles, haches, pelles et pioches pour dégager l'endroit envahit par
une végétation très dense : ronces, arbres, ect...
Ce qui nous a pris un bon bout de temps.

Tout en débroussaillant, le plan du barrage a mûri et l'étape suivante a
été le creusement des fondations qui avaient un bon mètre de large et
un mètre de profondeur. Il nous restait maintenant à effectuer la
construction du barrage.

Le gros problème fut de trouver du ciment car il était rare et nous
étions sans un sou. N'oublions pas que c'était la guerre et
l'occupation.

Mon père, Andrée CERLES a été notre sauveur. A l'époque il
recevait le vin en wagon foudre en gare de DRIGNAC ALLY et à
l'aide d'une pompe à bras le transvasait dans des demis muits qu'il
transportait ensuite à RILHAC. Dans cette même gare la société qui
construisait le barrage de ST-CIRGUES LA LOUTRE (la société
générale d'entreprise). Y recevait le ciment qu'elle acheminait par
camions à ST-CIRGUES.

Le vin étant rare, les chauffeurs venaient voir dépoter le vin et
naturellement le goûter. Ce qui à faciliter le troc qui s'est établit
ciment contre vin.
wp5533b116.gif
wp5533b116.gif