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Le côté matériel, terrain, maillots, ballons, déplacements

 

 

 

Nous jouions sur le terrain du foirail.

 

Nous avons fait les buts avec des sapins coupés dans la sapinière du château (CLARY) située au FROUGE (nous étions un peu voyous car nous l’avions fait sans autorisation). Les buts n’avaient pas de filets. Il n’y avait pas de vestiaires, et qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on se changeait à poil en plein air. Il n’y avait pas de douche, aussi après les matchs, direction les abreuvoirs de la fontaine au bourg et inutile de dire que durant les mois d’hiver,L’eau n’était pas froide mais gelée.

 

A la mi-temps, il arrivait que quelques âmes charitables nous apportent un vin chaud,Car à l’époque on ne trouvait pas de citron. En fin de match, le vin chaud pour les deux équipes étaient une tradition bien ancrée.

 

Les maillots

Les premiers maillots étaient faits de rayures verticales bleues et blanches. Je ne sais à quelle date, la couleur a viré au rouge et blanc. Je me souviens seulement que mon oncle Alexandre CERLES qui avait un magasin de sport à CAPDENAC-GARE nous a fourni à l’époque un maillot rouge et blanc. Il était difficile de s’en procurer, il nous avait déniché ce jeu de maillot à la Maison BANCAL, rue d’Alsace à TOULOUSE. Il nous avait également donné un ballon que mon père était allé chercher à CAPDENAC-GARE avec son camion au gazogène (charbon de bois), c’était une véritable expédition à cette époque et pas du tout rapide. Ensuite, nous avions des ballons que mon père nous achetait à AURILLAC à un de ses Amis, qui avait une fabrique de ballons et de chaussures de sport (je n’ai pas retrouvé le nom de ce fabriquant).

 

 

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