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François Filiol, prêtre en 1789.

  Sur la colline de Bouval, près de Pléaux, une statue face aux monts du Cantal ; celle de
l’abbé François Filiol, enfant du pays, prêtre en 1789
.   François Filiol naquit à Bouval le 22 août 1764, onzième d’une famille de 14 enfants.
Le jeune François fit ses études primaires à Pleaux puis, à partir de 1779 au collège de
Mauriac alors dirigé par des prêtres qui avaient succédé aux jésuites. En 1786 François
Filiol dont la vocation religieuse s’était affirmée partait pour le séminaire de Montferrand
car la région de Mauriac n’était pas encore rattachée au diocèse de St Flour. Il en revenait
prêtre en 1789 et les temps étaient durs, déjà.
  Le jeune abbé qui n’était pas issu de famille fortunées accepte provisoirement une place
de précepteur des enfants Ternat-Lapleau à Mauriac. En 1790 il fut enfin nommé vicaire
à Drugeac qui était alors une paroisse importante. C’est là qu’il dut faire face à un cas de
onscience : fallait-il prêter serment à la Constitution Civile de clergé votée le 12 juillet 1790,
œuvre d’un groupe de libres-penseurs, disciples des philosophes, hostiles à la suprématie
pontificale, fidèles à la tradition des légistes d’antan ?
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