Encore au début du XX° siècle, le site couvert de lande courte, qui servait de végétation, permettait de découvrir sept départements et les villes de Salers, Mauriac et Pléaux. On le distinguait de très loin, grâce à ses rochers de quartz blanc qui émergeaient de la végétation et aussi, à partir de 1870, à sa Vierge dorée qui scintillait au soleil. Aujourd’hui, du sommet du Puy du Bassin, la vue est bouchée, mais il est perceptible de loin grâce à son pylône de télécommunications.
(1) Terrain acheté par l’Etat en 1975 Relais de télécommunication mis en service le 22/10/1975 exploité et entretenu par TDF
(2) Repeinte depuis peu en blanc et bleu.
Lieu de communications et de mesures
Il servait aux druides de point de communications par signaux de fumée.
A partir de 1740, il servit aux Cassini de point de relevés pour l’établissement de leur carte.
A partir de 1792, les mesures effectuées par Méchain et Delambre, sous l’autorité de Lavoisier, permirent de déterminer la dix millionième partie du quart du méridien terrestre ; mesures de triangulation réalisées de part et d’autre du méridien de Paris : de Dunkerque à Barcelone, par Perpignan ; du Puy du Bassin avec le Puy Violent (1590 mètres) la Bastide du Haut-Mont (780 mètres), et le Puy de Bort (859 mètres). Le système métrique qui en résulta fut adopté par décret le 2 Novembre 1801 et rendu obligatoire en 1840 ;
Le passage de la « méridienne verte » (qui ne passe pas par le Puy du Bassin) a été commémoré le 14 juillet 2000 et fêté par un pique nique géant sous une pluie battante dans les départements du Cantal et de la Corrèze
Le 30 août 1970, un groupe d’officier a fait des exercices de triangulation au sommet du Puy du Bassin.