Haut Lieu Religieux
Jusqu’au Vième siècle culte de Druides qui disparaît avec la christianisation de la région et l’édification de la première église d’Auriac, qui est plutôt une simple chapelle.
Le menhir de Selves, au pied du Puy du Bassin, dit de la Peyre Quilhade, sur le territoire de la commune d’Auriac indiquerait qu’existait un culte solaire vraisemblablement à l’âge du bronze. En effet, l’axe qui relie le menhir dit de la Grave de Roland, sur la commune d’Argentat, au menhir de Selves, et celui qui relie le dolmen de Beaujaret (1), commune de St Christophe (Cantal), au même menhir de Selves correspondent respectivement à l’orientation des solstices d’hiver et d’été (2).
Certains pensent que le dolmen de Beaujaret, Combret (au nom celtique), dans le Cantal, la Chalmette (nom celtique), le mégalithe, présumé, de la Croix du Pilar, Chadirac, Deséjouls, le menhir de Selves, dans la Corrèze, jalonnaient une portion de la voie de l’étain (route de Arles à ,Nantes dans les six siècles avant J.C, qui était parcourue à pied en un mois). Cette portion de route rejoignait la route de l’étain déjà définie qui passe au-dessus d’Uzerche (3).
Culte Marial
Au milieu du XIX° siècle, Madame Jougounoux-Duclaux de Job fait bâtir, de ses propres deniers, une chapelle à l’emplacement d’un ancien sanctuaire ruiné.
La famille Cisterne du village de Morel (commune de Bassignac le Haut) fait ériger en mémoire du Docteur Cisterne, décédé accidentellement dans ses fonctions au presbytère d’Auriac où il a été transporté, une Vierge en bronze doré hissée sur une aiguille, le 2 septembre 1870. La Vierge qui devait être dirigée vers Morel est alors orientée vers le Nord (Paris) afin de protéger la capitale menacée.