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Société scientifique, historique et archéologique de la Cor-
rèze,
année 1936, pages 218 et 219.)

Le menhir principal objet de la présente communication,
encore debout il y a quelques années, a été renversé par un
archéologue amateur qui, pour en fouiller le pied, creusa
une tranchée dans laquelle l'énorme monolithe a basculé.
Une légende locale voulait qu'une quenouille d'or soit en-
fouie sous le monument. La précieuse quenouille est pro-
bablement cause de sa chute,
1’« archéologue » ignorant
qu'il est très rare de trouver à la base des menhirs des ob-
jets mobiliers, tout au plus quelques silex ou des débris
de poteries insignifiants.

Un examen récent des déblais est, comme nous nous y
attendions, resté stérile, et nous avons seulement remar-
qué les blocs de calage. Cependant, la mise à bas a eu pour
conséquence de faire découvrir à l'un de nous (J.-F. P.),
une gravure anthropomorphe dont il sera question plus
loin. Ce menhir, en granit local, a une longueur totale de
3 m. 30. La partie enterrée l'était d'environ 1 m.; il s'éle-
vait donc à 2 m. 30 au-dessus du sol. Le pourtour est formé
par trois côtés : deux rectilignes, correspondant à des sur-
faces planes, et un en arc de cercle; les deux plans réunis
à angle à peu près droit joignent les deux extrémités de
l'arc. Ce dernier a 1 m. 50 et les régions planes ont respec-
tivement 0 m. 70 et 1 m. L'énorme bloc représente un poids
de plusieurs milliers de kilogs Un dessin de J. Bouysso-
nie fait d'après une photographie, prise il y a une dizaine
d'années
(fig. 1), montre l'aspect du monument alors qu'il
était debout.

 

 

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