Signalons, parmi les stèles menhirs analogues, celle de
Fivizzano, près de Gênes (Italie), figurée avec un poignard,
celle de Villafranca (Italie) avec une hache et deux flèches,
et celle de Gastelneau, près de Valence (Gard) avec un poi-
gnard.

Espérant repérer un ou plusieurs monuments satelli-
tes en employant les procédés d'orientation signalés par le
Dr Marcel Baudouin, puis par le Cdt Bénard Le Pontois,
l'un de nous (J.-F. P.), aidé par sa femme, releva à la bous-
sole les points repères remarquables du lever solaire, prin-
cipalement celui du solstice d'été correspondant à
N. 54° E. (2). Son aide, dirigée dans la direction S.-S.-O.,
trouva rigoureusement sur la ligne indiquée un menhir
satellite à 77 mètres du premier. Posé sur une surface
rocheuse, il a grossièrement la forme d'un parallélépipède
dont les dimensions sont les suivantes : 0 m. 95 de lon-
gueur, 0 m. 33 de large et 0 m. 60 de haut. Sa plus grande
surface plane et la gravure du menhir principal étaient
orientées à l'origine dans la même direction qui est celle
de l'angle correspondant à une déviation N. 54° E.

Le menhir actuellement connu le plus rapproché de celui
que nous étudions est celui dit « la Grave de Roland »,
près d'Argentat. En traçant sur la carte d'état-major un
angle N. 54° E. à partir de l'emplacement de la Peyre-
Quilhade et en prolongeant la ligne solsticiale d'été ainsi

déterminée, l'on remarque que celle-ci passe exactement
par l'emplacement de la Grave de Roland. Ces deux men-
hirs, situés à vol d'oiseau à 19 kilomètres l'un de l'autre
sont donc en connexion et font partie d'un système d'orien-
tation astronomique donnant celle du solstice d'été.

Il se peut que d'autres menhirs existent au delà ou entre
ces deux endroits dans la même orientation; des recher-
ches futures nous renseigneront.

 

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