wpcfb8f7c7_0f.jpg
wp5999eb26_0f.jpg

Les stèles menhirs à représentation anthropomorphe
sont habituellement placées non loin des sépultures, pour
donner aide et protection au défunt. Cette interprétation
est confirmée par l'étude des monuments de ce genre qui
accompagnent des sépultures telles que les stèles des grot-
tes sépulcrales de la vallée du Petit-Morin (Marne) ou de
Collorgues (Gard). Nous avons donc recherché une sépul-
ture dans les environs du menhir; nos investigations sont
demeurées vaines, soit qu'il n'en ait jamais existé, qu'elle
ait été détruite, ou que les taillis et fourrés, très difficiles
à explorer, nous la cachent. Mais la Peyre-Quilhade est in-
dicatrice d'un dolmen situé à peu de distance, dans le dé-
partement du Cantal, sur la commune de Saint-Christophe-
les-Gorges, au Sud-Est de la cote 634. La ligne reliant les
deux monuments correspond exactement au solstice d'hi-
ver suivant une déviation de 126° se rapportant à la nota-
tion de la Marine S. 54° E.

De ce qui précède, nous déduisons que l'ensemble mo-
numental signalé confirme encore une fois l'existence de
connaissances astronomiques précises, se rapportant au
culte solaire, à une époque qui, d'après l'orientation, le
style de la gravure et la forme du poignard se situe au dé-
but de l'âge du bronze. Ce culte fut à peu près universel-
lement pratiqué à la fin du Néolithique. La Scandinavie a
fourni de nombreux exemplaires de barques et de roues
solaires et en Egypte le dieu Râ (le soleil), représenté par
un homme à tête d'épervier supportant un disque, avait
son temple à Héliopolis, sorte de pyramide tronquée sur-
montée d'un obélisque — forme évoluée du menhir — et
l'obélisque était, d'après G. Maspéro, la personnification du

wp5533b116.gif
wp5533b116.gif